Dontscho Kerjaschki, médecin à l’Institut clinique de pathologie de l’Hôpital général de Vienne, a découvert que certains macrophages participent à la genèse de nouveaux vaisseaux lymphatiques et par là-même au rejet de transplantations rénales ou au développement de cancers.
En reconstituant des cartilages par la culture des propres chondrocytes d’un patient sur une matrice de collagène, la technologie CaReS (‘Cartilage Regeneration System’) peut soigner des usures et ruptures étendues des cartilages des genoux, du pied et des chevilles.
En vue d’isoler les cellules souches quasiment totipotentes qui sont présentes dans le liquide amniotique, Markus Hengstschläger a développé une méthode combinant amniocentèse, exposition à des marqueurs fluorescents et séparation par cytométrie en flux.
L’Institut de pharmacologie biochimique et de toxicologie moléculaire de l’Université de médecine vétérinaire de Vienne a pu expliquer l’effet cancérigène de la cuisson des huiles dites diététiques, riches en acides gras polyinsaturés, qui se sont saines que crues.
Du fait de l’inhomogénéité épigénétique de l’embryon, même précoce, les cellules souches qui en sont tirées ne disposent pas toutes du même potentiel de développement, du moins en matière de régénération du muscle cardiaque.
Une collaboration austro-américaine entre l’Institut de pathologie moléculaire (IMP - Institut für Molekulare Pathologie) et l’Institut Wistar de Philadelphie a conduit à l’identification d’une enzyme cancérigène : Smyd2.
Au-delà de la pénicilline, antibactérien de référence issu de Penicillium notatum, les champignons filamenteux du genre Penicillium produisent de nombreux composés chimiques, parmi lesquels de petites protéines riches en cystéine, basiques et souvent antifongiques.
Le rapport ‘L’Autriche et les cellules souches’, qu’a rédigé et publié le Service de coopération scientifique et universitaire de l’Ambassade de France en Autriche, a été rendu disponible sur le site Bulletins Électroniques de l’ADIT, dans la section 'Rapports’ .
Deux chercheurs de l’Institut de biotechnologie moléculaire ont observé que, lors de la division asymétrique d’une cellule, l’inhibiteur de croissance Brat et le facteur de transcription Prospero se concentrent dans une seule des deux cellules-filles, laquelle restera une cellule souche.
Walter Krugluger est parvenu à cultiver des cellules souches de cheveux et à les faire se transformer en follicules pileux, sous l’effet de facteurs de croissance, après les avoir isolées de la papille dermale ou de la gaine externe d’une racine de cheveu.
Les racines croissent vers le bas sauf à buter sur des obstacles qu’elles contournent alors en poussant à l’horizontale jusqu’à pouvoir replonger. Pourtant, les plantes ne disposent pas d’organe pour distinguer le haut du bas. Dans ce contexte, comment leurs racines s’orientent-elles ?
Claudia Sailer, biochimiste de l’Université de médecine d’Innsbruck, et Henrike Berkefeld, électrophysiologiste de l’Université de Fribourg, ont prouvé que des canaux ioniques Ca2+ et K+ interagissent sans recourir à des protéines intermédiaires.
Des tags constitués de fragments d’immunoglobulines G et d’un peptide liant la streptavidine permettraient d’isoler jusqu’à 10 fois plus de complexes protéiques que ceux précédemment employés, ce qui facilitera l’analyse de la machinerie cellulaire des mammifères.
Les Laboratoires Max Perutz ont découvert que la plectine, large cytolinker, participe à la réponse immunitaire et en particulier au recrutement des cellules immunitaires. De fait, l’isoforme 1 de la plectine est essentielle à la mobilité des leucocytes.
Le Centre de médecine moléculaire de l’Académie autrichienne des sciences a déterminé la structure des sites de jonction de Bcr-Acl et de son complément c-Abl, lesquels sont impliqués dans la leucémie myéloïde chronique et la leucémie aiguë lymphoblastique.
Des scientifiques viennois ont découvert l’importance de la caséine kinase 1 pour la méiose : pour que la méiose I se déroule correctement, des copies fonctionnelles de CK1 doivent être présentes à proximité des centromères, en vue d’y phosphoryler les protéines des kinétochores.