Un centre interdisciplinaire d’études médiévales a ouvert ses portes en juin 2005, à l’Université de Salzbourg, en vue de mener des recherches sur le Moyen Âge réunissant historiens, spécialistes des sciences sociales et spécialistes des cultures et des langues.
L’Institut de recherche spatiale de l’Académie autrichienne des sciences participera à la mission internationale Magnetospheric Multiscale (MMS), qui est consacrée à l’étude de la magnétosphère et que dirige le Southwest Research Institute pour le compte de la NASA.
Le psychiatre viennois Lukas Pezawas a identifié une cause génétique de la dépression : le gène à l’origine du transporteur de la sérotonine (5-HTT), ou plus exactement l’allèle court de son promoteur (5-HTTLPR), figure au centre du mécanisme.
En s’appuyant sur les travaux que la chercheuse viennoise Gudrun Weinwurm a consacré aux données de trajectoire de la sonde Galileo, l’équipe américaine de John D. Anderson a pu réestimer la masse du satellite jovien Amalthée, lequel s’est révélé bien plus léger que prévu.
En avril 2006, les équipiers d’AustroMars s’essaieront à la vie martienne en s’imaginant atterrir sur Mars et y mener une mission scientifique. La simulation grandeur nature, qui impliquera 6 personnes, se déroulera dans le désert de l’Utah, aux États-Unis.
Sur la base des 131 072 processeurs du supercalculateur californien IBM BlueGene/L, une équipe austro-américaine a mené des simulations informatiques à une vitesse de 207,3 téraflops/seconde, soit 207,3 x 1012 opérations à virgule flottante par seconde.
Une collaboration austro-américaine entre l’Institut de pathologie moléculaire (IMP - Institut für Molekulare Pathologie) et l’Institut Wistar de Philadelphie a conduit à l’identification d’une enzyme cancérigène : Smyd2.
Anton Zeilinger, Markus Aspelmeyer et leurs collègues ont réussi à refroidir des objets macroscopiques jusqu’à une température de – 263°C. Pour cela, les physiciens quantiques ont fait usage de la pression de radiation, pression qu’exerce un flux de photons sur l’objet qu’il atteint.
L’Université Cornell et l’Institut de chimie organique de l’Université d'Innsbruck ont développé une méthode de séquençage des protéines qui est à même de gérer celles de plus de 200 kD : la méthode ‘top-down’ ionise et dissocie la protéine au sein même d’un spectromètre.
Des physiciens austro-américains ont créé un capteur de pression plat et flexible, composé d’une couche de polyimide (servant de support), d’un transistor plat (comparable à ceux des écrans à plasma) et d’une couche de propylène mousseux ferroélectrique (constituant le capteur proprement dit).