Capteurs de pression et microphones s’aplatissent

Des physiciens austro-américains ont créé un capteur de pression plat et flexible, composé d’une mousse de polymère électriquement chargée. Leurs prototypes comprennent une couche de polyimide (servant de support), un transistor plat (comparable à ceux des écrans à plasma) et une couche de propylène mousseux ferroélectrique (constituant le capteur proprement dit). Sous l’effet des pressions qui lui sont appliquées, la couche de propylène se contracte et ses cavités se déforment, rapprochant les charges électriques qu’elles contiennent. Une tension électrique, dépendant de la pression appliquée, est générée.

Or cette tension est désormais assez forte pour activer un transistor, et ce même pour des basses pressions. De fait, le capteur codéveloppé par l’Institut de physique expérimentale de l’Université de Linz et l’Université de Princeton peut mesurer des pressions allant de quelques pascals à un mégapascal. Sa sensibilité l’autorise même à réagir à l’intensité de la voix humaine, à l’instar d’un microphone.

Ses développeurs lui voient donc de multiples applications : microphones plats, boutons-pression intégrés à des vêtements et les rendant interactifs, capteurs sous-cutanés rendant leur sensibilité aux personnes ayant bénéficié de greffes de la peau...

Pour en savoir plus :

Référence
SC 102
Table des révisions :
Créé le (ou avant le)
Créé par

Rédaction et première publication dans le cadre du Bulletin Électronique du Service Scientifique de l’Ambassade de France à Vienne et plus précisément dans le cadre du BE Autriche numéro 91 du 2 octobre 2006 (http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/39361.htm)

Publié le
Publié par
Temps passé pour la publication
1,00 heure

Republication après correction de l’accentuation et des liens et suppression des données nominatives figurant dans la partie Contacts ; en parallèle, création de premiers alias d'URL pour la taxonomie liée au BE Autriche