Une collaboration scientifique entre l’Université de Vienne et l’Université technique de Vienne a permis de comprendre la structure des surfaces d’oxyde d’aluminium recouvrant les alliages nickel-aluminium.
Des physiciens viennois ont synthétisé des assemblages de fullerènes qui pourraient entrer dans la composition de futurs ordinateurs quantiques, appareils utilisant les effets quantiques pour réaliser des calculs et stocker ou manipuler des informations.
Peter Schattschneider et Cécile Hébert, physiciens des solides à l’Université technique de Vienne, ont démontré qu’un microscope électronique à transmission (TEM) suffit à observer le phénomène de dichroïsme circulaire magnétique.
L’entreprise d’ingénierie ACM (Automatisierung, Computertechnik, Mess- und Regeltechnik GmbH) a mis au point un appareil à réfractomètre laser qui est à même de mesurer instantanément la teneur en moût de la bière, à des fins de pilotage en temps réel des brasseries.
L’Institut de recherche spatiale de l’Académie autrichienne des sciences participera à la mission internationale Magnetospheric Multiscale (MMS), qui est consacrée à l’étude de la magnétosphère et que dirige le Southwest Research Institute pour le compte de la NASA.
Sous la direction d’Anke Rita Pyzalla, l’Institut des sciences et technologies des matériaux de l’Université technique de Vienne a développé une méthode d’analyse du vieillissement d’un matériau consistant en une tomographie sous rayonnement synchrotron.
L’Institut des constructions porteuses de l’Université technique de Vienne a conçu et breveté un système alternatif de test à hautes fréquences des câbles et filins torsadés susceptibles de servir à l’édification de ponts suspendus comme d’ouvrages en béton armé.
En leur fournissant des images fortement agrandies et en très haute résolution des premières couches de la peau, la microscopie confocale à balayage laser (MCBL) pourrait aider les dermatologues chargés de repérer les mélanomes, basaliomes et autres cancers.
Wolfgang Husinsky et ses collègues de l’Institut de physique générale de l’Université technique de Vienne développent des algorithmes d’apprentissage génétiques grâce auxquels le laser progressera et se réglera par essais-erreurs.
L’entreprise Nanoident Technologies AG achève de construire sa première fabrique de capteurs optoélectroniques organiques, c’est-à-dire d’assemblages de photodiodes organiques, de LED organiques et de composants électroniques de lecture, d’intégration et d’analyse.
Le Département de propulsion spatiale d’Austrian Research Centers Seiberdorf (ARCS) pense avoir généré un champ gravitationnel par la mise en rotation d’un anneau supraconducteur, c’est-à-dire en tirant parti de l’effet d’entraînement des référentiels dit de Lense-Thirring.
Le cœur artificiel à pompe rotative miniaturisée développé à l’Institut Ludwig Boltzmann pour la recherche en chirurgie cardiaque bat plus ou moins vite en fonction de l’activité de chaque patient et de son état de stress, ce qui améliore la qualité de vie de ses porteurs.
Rudolf Grimm et ses collaborateurs de l’Institut de physique expérimentale de l’Université d’Innsbruck sont parvenus à faire émerger des molécules Cs4 au sein d’un condensat de Bose-Einstein composé de dimères de césium (Cs2).
Les chercheurs de l’Institut pour les matériaux nanostructurés et la photonique (Institut fur Nanostrukturierte Materialen und Photonik) ont réalisé des photodétecteurs organiques implantés sur du papier journal.
L’entreprise TridonicAtco et la société de recherche Joanneum Research ont signé un accord de coopération quant au développement et à la miniaturisation de technologies de production de LED blanches au sein de l’Institut des matériaux nanostructurés et de photonique de Graz.
Les équipes des physiciens quantiques Rudolf Grimm et Hanns-Christoph Nägerl ont observé des particules dans l’état d’Efimov, un état dans lequel trois particules s’associent alors que deux d’entre elles ne pourraient s’associer.
Anton Zeilinger, Markus Aspelmeyer et leurs collègues ont réussi à refroidir des objets macroscopiques jusqu’à une température de – 263°C. Pour cela, les physiciens quantiques ont fait usage de la pression de radiation, pression qu’exerce un flux de photons sur l’objet qu’il atteint.
Une équipe franco-austro-allemande a pu observer la rupture de fibres de carbone sous pression et montrer que, soumises à des pressions parallèles à leur axe, les fibres de carbone fléchissent et flambent avant de se casser. Ainsi, le phénomène de flambement semble justifier leur faible résistance.
Profactor coordonne un projet de R&D européen dédié à la valorisation des bois traités à haute température, qui sont dotés de propriétés mécaniques et chimiques inédites : meilleure résistance à la flexion, accroissement de la dureté, plus faible sensibilité à l’humidité...
Des physiciens austro-américains ont créé un capteur de pression plat et flexible, composé d’une couche de polyimide (servant de support), d’un transistor plat (comparable à ceux des écrans à plasma) et d’une couche de propylène mousseux ferroélectrique (constituant le capteur proprement dit).