Compte tenu de la définition d’un champ des possibles, élargir ou du moins préserver le champ des possibles d’un seul être vivant, c’est préserver voire accroître ses possibilités de transitions actives et de transitions passives, que les transitions se fassent entre ou au sein de la réalité et des niveaux de perception de la réalité.
Ainsi, au vu des niveaux de perception identifiés, si l’être vivant est seul au sein de son milieu de vie, la règle de conduite se décline en plusieurs propositions générales : préserver voire accroître les capacités d’action de l’être vivant sur lui-même ou sur son milieu de vie (1) ; préserver voire accroître les possibilités de transitions passives susceptibles de modifier l’être vivant ou son milieu de vie (2) ; préserver voire accroître les capacités d’observation (3a), les capacités d’interprétation (3b) et les capacités d’idéation ou de conception de possibles à l’état d’idées (3c) ; enfin, modifier les fonctions de choix d’observations, d’interprétations ou de possibles à l’état d’idées, de façon à ce que les capacités d’interprétation, d’idéation et de mise en œuvre ou d’exécution de possibles à l’état d’idées s’appliquent sur des items d’une diversité aussi grande que possible (4).
Les capacités d’observation (3a), d’interprétation (3b) et d’idéation (3c), qui engendrent des transitions vers les divers niveaux de perception de la réalité, ainsi que les fonctions de choix d’observations (4a), d’interprétations (4b) ou de possibles à l’état d’idées (4c), qui engendrent des transitions au sein d’un même niveau, sont toutes des capacités relevant du traitement du signal ou assimilables à des processus décisionnels. Elles s’appuient au moins sur des capacités de mobilisation de ressources internes : des ressources internes en énergie et des signaux internes émanant de capteurs sont mobilisés en vue de générer des observations de certaines réalités ; des observations internes sont mobilisées pour créer, améliorer ou justifier des interprétations ; les interprétations internes sont utilisées pour générer des possibles à l’état d’idées qui soient compatibles avec les interprétations faites, les observations les sous-tendant et – idéalement – les réalités qu’elles dévoilent.
Si l’être vivant peut communiquer avec d’autres êtres vivants partageant son milieu de vie, lesquels peuvent être ses semblables, s’ajoutent aux propositions déjà énoncées les propositions suivantes : préserver voire accroître les capacités de communication avec d’autres êtres vivants (5) ; lever les éventuelles entraves posées par les autres (6).
Réflexions sur les principes ou les propositions générales susceptibles de dériver de la règle de conduite, principalement les 19/07/2019 (1h), 30/10/2019 (1h30), 15/11/2019 (3h30), 16/11/2019 (3h30), 24/11/2019 (0h30) et 07/12/2019 (1h15) ; recherche des seules propositions se déduisant des définitions précédemment posées et notamment des niveaux de perception identifiés ; rédaction et remaniement successifs de l’introduction de la partie ‘Propositions générales’ ; distinction entre les propositions générales applicables à un être vivant isolé et les propositions générales supplémentaires applicables à un être vivant partageant son milieu de vie avec d’autres êtres vivants (distinction faite le 07/12/2019)
Modifications et mise en ligne d’une première version de l’introduction de la partie dédiée aux propositions générales ; mise de côté au moins provisoire de réflexions et de notes sur les capacités d’introspection et sur les capacités de mémorisation ; renumérotation des propositions générales pour que leurs numéros témoignent du lien avec les niveaux de perception que sont les observations (a), les interprétations (b) et les possibles à l’état d’idées (c)